Réduire la consommation d’énergie dans les hôpitaux, un enjeu crucial !

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Le secteur de la santé a pris le problème à bras le corps et est à l’heure au rendez-vous énergétique ! L’enjeu est important avec l’augmentation du coût des énergies, selon l’Ademe la consommation énergétique de ce secteur représente 7% de ses dépenses totales, hors salariés. Les solutions sont nombreuses et aussi variées que les bâtiments concernés.


Process, Zone d’Environnement maitrisé (ZEM), et … tertiaire

Avec des bâtiments qui fonctionnent 24h/24, 7j/7 et qui doivent accueillir des patients ou des résidents dans des conditions de confort satisfaisantes, il est plus que logique que le principal des consommations énergétiques soient utilisées par le chauffage et la climatisation des bâtiments. Selon l’agence Primum Non Nocere qui est spécialisée sur le secteur de la santé « le chauffage représente environ 50 à 60 % des consommations de gaz, ensuite, les blanchisseries, les process hospitaliers (scanner, radiologie, IRM, etc.) ainsi que l’eau chaude sanitaire sont les principaux postes énergivores. Nous observons sur des centaines d’établissements accompagnés qu’en installant des sous-compteurs et en suivant ces consommations finement, il peut résulter des économies intéressantes de l’ordre de 5-6 % par an sur les postes d’émissions ciblés et sans investissement important. » (*)

Les résultats peuvent être importants : prenons un exemple avec trois salles au bloc qui fonctionnent 24h/24h, 365 jour dans l’année, avec un traitement d’air qui tourne en continu. Une analyse fine des consommations d’énergie ajoutée à une réflexion sur les usages a permis d’estimer une réduction de 30% de la puissance de la ventilation et de froid, qui peut être remise par simple pression en cas d’urgence. Les compteurs d’usage au bloc affichent une réduction de 45% des consommations électriques et de 32% pour le froid, soit une économie annuelle de 18 000 Euros. (*) Les investissements de mise en place des compteurs et les modules de gestion technique sont donc rentabilisés dès la deuxième année. 


Agir sur sa consommation d’énergie suppose une connaissance approfondie de la situation

Le point commun de la « cure d’amaigrissement énergétique des bâtiments de santé » : la connaissance des consommations énergétiques et la visibilité sur l’impact des plans d’actions et les actions effectuées.

C’est d’ailleurs tout l’enjeu des systèmes de management de l’énergie ou SME. Permettre un pilotage des consommations d’énergie clés mais également la renégociation des contrats et des puissances souscrites vis-à-vis des profils de consommation, de leurs évolutions et des effets de réduction liées aux plans de sobriété énergétique.

Avec les données recueillies par le Système de Management de l’Energie (SME), il est possible d’agir pour limiter les appels de puissance concomitants mais également d’améliorer l’exploitation en continu de systèmes par des alertes en cas de dérives.


Ce sont des points primordiaux qui méritent attention et portent fruit dans la recherche de retour sur investissement avec des ROIs qui sont courts, dès 8 à 12 mois et à moins de 5 ans de façon générale, hors rénovations d’ampleurs touchant l’enveloppe du bâtiment. Les clients d’Ubigreen ont déjà réalisés de belles économies y compris dans la renégociation et l’adaptation des puissances souscrites auprès des fournisseurs d’énergie. 


Un contexte règlementaire qui pousse le secteur hospitalier à changer

Que l’on soit dans une démarche ISO 50001 ou pour répondre au contexte règlementaire liée au Décret Tertiaire, le système de supervision énergétique est l’élément primordial.


Avec le logiciel de gestion énergétique et de télérelève Ubigreen, il est également possible de suivre les évolutions en matière de consommation énergétique verte et/ou de production d’énergie renouvelable. 


7% des établissements de santé sont à ce jour producteur d’énergie renouvelable mais 79 % prévoient d’utiliser à plus ou moins grande échelle des panneaux solaires et de suivre l’exemple des établissements hospitaliers précurseurs :

le CH de Carcassonne dès 2018, a mis en place près de 20 000 M2 d’ombrières photovoltaïques réparties sur les 1 500 places de parking avec une production est estimée à 5,5  GWh/an, pour un investissement global de 6 millions d’euros qui devrait rapporter plus de 90 000 euros de recette par an.

Le projet d’une deuxième centrale est en construction, ce qui devrait permettre à l’hôpital d’être à terme autosuffisant voire fournisseur d’électricité.


Changement d’énergie et/ou de systèmes de chauffe, amélioration des systèmes existants

Les exemples d’hôpitaux se raccordant aux réseaux de chaleur urbain locaux basés sur les enr comme l’hôpital Privé du Confluent à Nantes ou encore qui remplacent leur chaufferie par des chaufferies biomasse et des co-générations, sont significatifs du mouvement engagé. 


Ainsi, le Décret Tertiaire est une vraie opportunité pour lancer de nouveaux projets et mieux suivre les consommations et les productions d’énergie.


(*) Références & exemples extraits de Guide 2021 « L’hôpital agit pour la planète »


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